Le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA, a reçu en audience, mardi 10 janvier 2023, les partenaires au développement du Sénégal, réunis dans le cadre du G-50. Une rencontre de haute facture, qui a notamment permis au Chef du Gouvernement de revenir sur les prévisions économiques de notre pays pour l’année 2023. Une année qui sera particulièrement marquée par le début d’exploitation des ressources pétrolière et gazières. « Elle (l’année 2023) sera une année emblématique dans l’histoire du pays, en ce sens qu’elle verra le Sénégal changer de palier de croissance économique pour entrer dans le cercle des pays ayant une croissance à deux chiffres », s’est félicité le Premier Ministre.
En effet, devant les partenaires techniques et financiers, Monsieur Amadou BA a souligné que cette année devrait inscrire le Sénégal dans le club des pays producteurs de pétrole et de gaz. « Le taux de croissance du PIB réel est projeté à 10,1% grâce aux effets induits au niveau du secteur secondaire (bond de 22,4%), en rapport avec l’exploitation des ressources d’hydrocarbures. Les secteurs primaire et tertiaire maintiendront leur dynamisme avec des taux de croissance respectifs de 4,9% et 6,7% », a-t-il détaillé.
Poursuivant son propos, le Chef du Gouvernement a fait noter qu’au titre de la demande en 2023, la consommation finale se conforterait de 8,2% contre 4,8% l’année précédente et représenterait 82,1% du PIB contre 83,9%, un an auparavant. « L’investissement, mesuré par la formation brute de capital fixe, s’améliorerait nettement pour s’établir à 33,2% du PIB en 2023 contre 33,1% en 2022. Ainsi, celle-ci progresserait de 10,1%, essentiellement portée par sa composante privée qui profiterait de l’amélioration de l’offre énergétique à travers la mise en œuvre du deuxième compact du programme MCC », a-t-il renchéri.
Globalement, relève Monsieur Amadou BA, la demande intérieure se consoliderait, en termes réels, de 7,1% en 2023 contre 2,8% en 2022. Et pour ce qui est des échanges avec le reste du monde, les importations et les exportations de biens et services sont projetées respectivement en hausse de 5,9% et 17% en 2023. Aussi, conformément aux engagements avec les partenaires techniques et financiers, la gestion budgétaire devrait ressortir avec un déficit budgétaire projeté à 5,5% du PIB en 2023.
De belles perspectives, qui font dire au Premier Ministre que malgré la survenance de la pandémie de COVID-19, qui a certes ralenti nos prévisions économiques, le Sénégal reste indéfiniment orienté vers la trajectoire de l’émergence.
@BIG