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Le Président de la République, Macky SALL, Président en exercice de l’Union africaine (UA), a appelé lundi 05 septembre 2022 à une concrétisation des engagements financiers en vue d’accompagner l’Afrique dans le processus d’adaptation au changement climatique. Le Chef de l’Etat sénégalais s’exprimait à l’occasion du Sommet sur l’adaptation de l’Afrique au changement climatique, ouvert le même jour à Rotterdam (Pays-Bas).
Le Président de l’Union africaine a ainsi rappelé les efforts fournis ces dernières années sur le continent africain et qui ont non seulement rendu visible le projet de Grande muraille verte (GMV), mais surtout suscité des engagements financiers cumulés de 20,3 milliards de dollars.
Aussi, le Président sénégalais est revenu sur les 100 milliards de dollars par an, promis en soutien aux efforts d’adaptation et de réduction d’émissions des pays en développement et qui auraient dû être mobilisés depuis 2020. Un engagement qui, en réalité, constitue moins une faveur faite aux pays en développement qu’une mise en œuvre du principe agréé de « responsabilité commune mais différenciée », dans le cadre des efforts solidaires que tous les pays doivent mener pour sauver la planète terre, notre habitat commun.
En dehors des 100 milliards de dollars par an (2020-2030), l’affectation à l’Afrique d’une partie des Obligations Vertes (Green Bonds) et autres investissements innovants, en rendant les mécanismes d’accès aux finances climatiques plus simples et plus transparents, figurent parmi les points plaidés par le Président Macky SALL devant les dirigeants du monde entier.
Avec l’exécution du Programme d’accélération de l’adaptation, l’Afrique attend également, en plus de l’objectif visant à recueillir 25 milliards de dollars d’ici 2025, un accompagnement diligent en termes d’expertise pour l’accès des projets et initiatives éligibles aux mécanismes de financement vert.
Et c’est ainsi, selon le Président en exercice de l’UA, que le Programme répondra de façon concrète aux objectifs qui lui sont assignés à travers ses quatre piliers : les technologies numériques intelligentes pour l’agriculture et la sécurité alimentaire ; la résilience des infrastructures ; l’autonomisation des jeunes et les initiatives financières innovantes.
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