[vc_row][vc_column][vc_column_text]La mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) vise la transformation économique et sociale de notre pays afin d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035, à travers une dynamique de croissance forte, diversifiée, durable et inclusive. Au terme de la première phase, sur la période 2014-2017, le défi de la stabilisation du cadre macroéconomique a été relevé avec brio.
Pour mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence, le Gouvernement devait stabiliser un certain nombre de prérequis durant la période charnière allant de 2014 à 2017. Il s’agissait notamment de maintenir les équilibres macroéconomiques, de renforcer la compétitivité globale et sectorielle de l’économie, de réduire les inégalités sociales et la pauvreté, d’améliorer l’accès aux services sociaux de base ainsi que le renforcement de la gouvernance et de l’Etat de droit.
Du point de vue de la politique de stabilité du cadre macroéconomique, cette période a été marquée par un bon comportement des principaux agrégats économiques. Ces performances s’expliquent par la bonne mise en œuvre des actions prioritaires du PSE, conjuguée au renforcement de la demande intérieure et au raffermissement des investissements publics dans l’énergie, l’agriculture et les infrastructures.
En effet, 2014 marque le début d’une nouvelle tendance haussière du taux de croissance du PIB réel avec respectivement 4,3 % cette année, 6,4 en 2015, puis 6,2 en 2016 et 7,2 en 2017. Outre, le renforcement des secteurs productifs et le renforcement des infrastructures de soutien à la productivité globale, la clé de ce regain de dynamisme est la mise en œuvre de grands projets structurants.
S’agissant de l’investissement, il est heureux de noter que le taux d’investissement privé a enregistré un bond de 12,0% en 2017 par rapport à l’année 2016, compte tenu de la hausse des crédits alloués au secteur privé qui passent de 28,4% du PIB en 2014 à 33,7% en 2017.
La stabilité du cadre macroéconomique national s’explique également par l’amélioration continue du climat des affaires et la hausse significative des flux entrants d’investissements directs étrangers (IDE) qui ont atteint 532 millions USD en 2017 contre 403 millions USD en 2014, soit une progression de plus de 32% sur la période. Le stock d’IDE est estimé à 31,5% du PIB en 2017, alors qu’il n’était situé qu’à 25,1% en 2014.
Au plan budgétaire, les réformes engagées ont permis la poursuite de la résorption du déficit, au point de se situer à 2,9% en 2017, en dessous du seuil autorisé par les critères de convergence de l’UEMOA.
Quant à la dette publique, le ratio est estimé à 46,5% du PIB en 2017, loin en dessous du plafond de 70% du pacte de convergence de l’UEMOA.
La situation monétaire également est rassurante. Elle s’est traduite par une augmentation du crédit intérieur et une expansion de la masse monétaire de 10,4%.
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