[vc_row][vc_column][vc_column_text]La poursuite des efforts en matière d’amélioration de l’accès aux services sociaux et de renforcement de la protection sociale au cours de la période 2014-2017 est restée une priorité du PSE, en vue d’accélérer le développement du capital humain. En ce qui concerne l’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base, les résultats affichent les progrès enregistrés
Dans le sous-secteur de l’éducation et de la formation, le taux brut de scolarisation au primaire (TBS) se situe à 87,3% en 2017, enregistrant une amélioration d’environ 3 points de pourcentage (84,8% en 2014). Ainsi, le taux net de scolarisation au primaire est passé de 55% en 2014 à 78,4% en 2017. S’agissant de l’achèvement au primaire, le taux n’a pratiquement pas évolué entre 2014 et 2017, avec respectivement 60,90% et 61,8% pour un objectif de 75,0%. Quant à la parité, atteinte depuis 2006, elle reste en faveur des filles, grâce au programme d’enrôlement et de maintien.
Dans le domaine de la formation professionnelle et technique, le taux d’accroissement des effectifs de la FTP a connu une hausse de 6 points de pourcentage, passant de 5% à 13%. De manière générale, dans la formation professionnelle, les filles représentent plus de 57% des effectifs. Par ailleurs, le Gouvernement a engagé plusieurs réformes pour l’amélioration de l’achèvement du cycle primaire, la réussite aux examens, le respect du quantum horaire, le développement de la formation professionnelle et son adéquation au marché du travail ainsi que la mise en place des contrats de performance dans toutes les universités.
Dans le secteur de la Santé, la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) a permis d’enregistrer des progrès, notamment, dans l’amélioration de la santé maternelle et infanto-juvénile et dans la lutte contre les grandes maladies telles que le SIDA et le paludisme. S’agissant de la lutte contre ces pandémies, le Sénégal a fait des avancées significatives.
En ce qui concerne le taux de mortalité infanto-juvénile, il a connu une baisse entre 2010 et 2017, en passant de 72‰ à 56‰. Cette situation s’explique, entre autres, par les progrès réalisés dans la prise en charge des enfants en situation de déficit nutritionnel aigu et l’efficacité du programme de vaccination des enfants de moins de 5 ans. Un accent particulier a également été mis sur la santé maternelle à travers la proportion d’accouchements assistés par un personnel qualifié qui passe de 51,9% en 2014 à 68,4% en 2017 et la prévalence contraceptive qui a atteint 26,3% en 2017 contre 20% en 2014.
Dans le cadre de la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, des progrès ont été enregistrés dans la morbidité proportionnelle liée au paludisme qui est passée de 4,86‰ à 3,29‰. Le taux de prévalence du paludisme est passé de 2,8% en 2013 à 0,19% en 2017 ; ce qui a permis l’élimination et la pré-élimination du paludisme dans certaines zones et la réduction significative de la mortalité palustre. Des offres de dialyse ont été menées avec la construction de six (06) centres. Ceci a permis le renforcement des capacités des services de santé et une amélioration de la prise en charge des malades à insuffisance rénale.
Par ailleurs, le Sénégal a stabilisé l’incidence du VIH /SIDA autour de 0,7% grâce à la bonne mise en œuvre du programme de lutte contre le SIDA. De surcroît, presque toutes les personnes vivant avec le VIH sont sous Anti Retro Viraux (PVVIH), avec un taux de 97,4% en 2016.
Dans le domaine de la protection sociale, le Sénégal poursuit la mise en œuvre de la Couverture Maladie universelle (CMU), du Programme national des Bourses de Sécurité Familiale et du Plan sésame. Ainsi, le programme national des bourses de sécurité familiale a permis de porter le nombre de ménages bénéficiaires à 316 941 en 2017, pour un objectif 300 000. En outre, le taux de couverture de risque maladie de la population s’est nettement amélioré en passant de 20% en 2013 à 49,4% en 2017 avec la mise en œuvre de la couverture maladie universelle.
Dans le sous-secteur environnemental, des avancées ont été enregistrées dans la lutte contre la déforestation, la désertification, la protection de la biodiversité et dans l’adaptation aux changements climatiques. Le Sénégal s’était engagé à accroitre annuellement de 5% les superficies de terres sous gestion durable. Ainsi, les superficies forestières sous gestion durable (SFGD) ont pu atteindre 1 893 247 ha en 2017 contre 1 710 502 ha en 2016, soit un taux d’accroissement de 10,7%, largement supérieur à la cible de 5%. Cette progression est essentiellement due aux efforts d’aménagement forestier conjugués aux activités de reboisement et de restauration des terres dégradées.
Relativement au secteur de l’hydraulique et de l’assainissement, les taux d’accès à l’eau potable sont respectivement, en milieux urbain et rural, de 98,8%¨et 91,3%, en 2017.
Au niveau du sous-secteur de l’assainissement urbain, le taux d’accès de la population urbaine est estimé à 67,4% en 2017 contre 66,9 en 2014. L’augmentation de l’accès à l’assainissement pour les populations rurales a été de 8,6 points de pourcentage, avec un taux d’accès qui est passé de 33,7% à 42,3% entre 2014 et 2017.
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