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Dans son discours lors de la cérémonie de remise des prix des lauréats du concours général ce jeudi 11 août 2022, le Président Macky SALL a plaidé pour l’amélioration du système éducatif.
« S’agissant de la réforme de notre système éducatif, elle pose, à mon sens, une double problématique : le contenu des enseignements et la façon d’enseigner.
Les interrogations ne manquent pas : Pourquoi les filières scientifiques et techniques sont désertées ?
Pourquoi, après sept ans de cursus, la majorité écrasante des apprenants ne parvient pas à parler anglais, alors que c’est la langue de communication par excellence à l’international ?
Quel est le degré de pertinence des contenus pédagogiques en instruction civique, en philosophie et en histoire et géographie ?
Ces questions ne sont pas exhaustives. Elles méritent réflexions et réponses.
Le curriculum scolaire doit davantage aider nos élèves à vivre leur temps, affronter les réalités d’un monde en mutation continue, en restant ancrés dans nos valeurs de culture et de civilisation et ouverts aux apports positifs de l’extérieur.
En plus du savoir, il doit en même temps et surtout inculquer aux apprenants le savoir-faire et le savoir-être qui les préparent à la vie d’adultes.
C’est tout le sens des réformes que nous avons entreprises depuis plusieurs années et que le Professeur Dieng a largement évoquées dans son discours d’usage.
Il me suffit de mentionner au titre des innovations, la création de lycées d’excellence sur la base d’une équité territoriale, à Diourbel, Sédhiou et Kaffrine ; en plus de la Maison d’Education Mariama Ba à Gorée.
En outre, l’ouverture de classes préparatoires aux grandes écoles sera effective dès la prochaine rentrée scolaire.
En même temps, une stratégie nationale pour la promotion des mathématiques et des sciences est en cours d’élaboration.
Ces réformes ne doivent pas être une fin en soi, mais une dynamique qui répond aux besoins de l’heure et aux contingences imprévues ; comme le recours au numérique pour assurer la continuité des enseignements et sauver l’année scolaire 2019-2020 au plus fort de la pandémie de COVID-19.
C’est dire que notre système éducatif doit davantage intégrer le numérique comme contenu pédagogique et outil d’encadrement et de performance.
Mais tout n’est pas que science, mathématiques et technologie. Il nous faut aussi mieux promouvoir l’enseignement des humanités et des valeurs.
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Je le dis d’autant plus que ce sont les humanités et valeurs qui nous relient à notre histoire, forgent notre identité, cimentent notre vivre ensemble et nous servent de bouclier face au risque d’acculturation et d’assimilation.
Dans son appel au rendez-vous de la civilisation de l’Universel, le Président-poète Léopold Sédar Senghor avait raison d’inviter à assimiler sans être assimilé.
En effet, lorsqu’un peuple s’évertue à assujettir un autre, il s’emploie d’abord à lui nier toute valeur de culture et de civilisation, à falsifier son histoire, et maîtriser son imaginaire individuel et collectif, comme jadis avec l’entreprise coloniale. Colonisation = chosification, selon la célèbre formule d’Aimé Césaire. D’où la prétendue mission civilisatrice comme fondement de la conquête et d
Aujourd’hui encore, les thèses négationnistes et les tentations d’assimilation restent vivaces.
C’est pourquoi, s’agissant du contenu des enseignements, nous devons poursuivre l’œuvre d’ancrage dans nos valeurs de culture et de civilisation. C’est l’objectif du projet d’écriture de l’Histoire générale du Sénégal entamée par feu le Professeur Iba Der Thiam et son équipe, qu’il nous faut parachever.
L’école doit en effet rester une valeur-refuge qui nous renvoie, sans chauvinisme aucun, aux faits et figures emblématiques qui marquent notre histoire et notre présent, pour former notre patrimoine matériel et immatériel.
Voilà pourquoi, dans notre marche vers l’école des valeurs et de la réussite, nous offrons aujourd’hui en exemple un pur produit du système éducatif sénégalais, en la personne du Professeur Souleymane Mboup, Directeur de l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance épidémiologique et de Formation (IRESSEF), basé à Diamniadio.
Par son parcours lumineux, le professeur Souleymane Mboup, médecin colonel à la retraite de l’armée, s’est toujours distingué dans l’excellence alliée à la discipline militaire. Il fait la fierté de notre pays, de l’Afrique et du milieu scientifique aux quatre coins du monde.
Professeur titulaire des Universités, le Professeur Mboup est un expert mondialement reconnu, Co découvreur du VIH 2 en 1985, spécialiste du SIDA et d’autres maladies infectieuses ; ce qui lui a valu beaucoup de distinctions.
Assurément, nous ne pourrions avoir meilleur parrain pour le Concours général en ces temps de pandémie COVID-19 et de progression de la variole du singe ».
@BIG
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