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Le CESE a fait, ce mercredi 31 juillet 2019, l’objet de partage des expériences, de bonne pratiques et des nouvelles orientations de l’Etat du Sénégal dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Présidant la session plénière de la première session extraordinaire du CESE, Madame Aminata Touré a attiré l’attention des populations sur les différentes formes de violences faites aux femmes qui selon elles doivent être dépassées.
Ouverte sous le thème : « protection et prise en charge des victimes, la session a été aussi pour les autorités de l’institution, l’occasion de poser le débat entre acteurs en vue de réfléchir sur les alternatives afin d’endiguer de façon définitive ce phénomène.
Par la même occasion, Madame Aminata Touré a parlé des statistiques qui font froid dans le dos avec 50% de violences à Dakar et 70% dans les autres parties du pays. La Présidente du CESE de rappeler que si le Pays aspire à un développement durable, la pendule doit être mise à l’arrêt au vu de la place indubitable de la gente féminine dans toute sorte de développement. 603 cas de viol et 361 procès-verbaux ont été recensés entre 2015 et 2019 dans le pays.
En outre, la ministre de la Femme, Ndeye Sali Dieng qui a ouvert le bal des auditions de cette session, le Président Maky Sall s’était engagé durant sa campagne électorale, à lutter contre de telles pratiques.
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