La Délégation Générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) est une structure mise en place par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL. Créée dans la perspective d’asseoir de façon durable un cadre catalyseur pour la réalisation de performances économiques signifiantes et ressenties pleinement par les populations, la DER/FJ inscrit son intervention dans le cadre des efforts consentis et actions déployées par l’Etat du Sénégal et ses différents partenaires.
La DER/FJ pour un maillage du territoire sénégalais
- L’intervention de la DER/FJ, concerne tout l’étendue du territoire sénégalais. C’est un outil de politiques publiques visant à rendre davantage plus palpable le projet d’équité territoriale et de valorisation du potentiel des terroirs tel qu’il est stipulé par le Plan Sénégal Emergent (PSE).
- La DER/FJ, une réponse adaptée au financement de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.
- Evolution de la DER/FJ, la référence pour l’appui à l’entrepreneuriat et le renforcement du secteur privé au Sénégal à l’horizon 2023
Au regard des missions dont la DER/FJ est investie, il est attendu de cette structure d’impulsion et de dynamisation de l’entrepreneuriat au Sénégal.
La DER/FJ en chiffres
Le déploiement de l’action de la DER/FJ dans tout le Sénégal se lit à travers la combinaison suivante : 14 régions, 45 départements, 552 communes.
- 75 milliards de FCFA levés auprès des bailleurs, traduisant la confiance de différents partenaires internationaux tels que la BAD, l’AFD, Fonds Khalifa, l’USADF, la Fondation Bill & Melinda Gates ;
- 60 milliards de FCFA de financements octroyés, grâce à l’effet de levier de 26 milliards en cofinancement et garantie auprès des institutions financières partenaires ;
- 209 bénéficiaires directs de crédits de la DER/FJ au niveau national ;
- 452 TPME formalisées dont 876 structures immatriculées par la DER/FJ ;
- 000 comptes ouverts à travers les guichets « autonomisation » et « hors autonomisation ».
Les secteurs prioritaires accompagnés par la DER/FJ sont essentiellement ceux du Plan Sénégal Emergent (PSE) et l’allocation ressources aux entrepreneurs tient compte des potentialités des zones agro écologiques.
- Agriculture, Pêche et Elevage sont les secteurs moteurs de l’activité économique au Sénégal et touchent tout le monde rural. La DER/FJ en intervenant dans ces domaines veut impulser une croissance économique durable et partagée par tous.
- Artisanat (Services et Production) est un secteur ciblé de l’action de la DER/FJ. 120 corps de métiers regroupent plus de 120.000 artisans dans une variété de domaines au Sénégal.
- Tourisme et Industries culturelles sont des domaines par lesquels une création conséquente de valeurs pour les populations peut se faire tout en accompagnant une valorisation de l’image du Sénégal.
- Transports constituent un chantier important pour le Sénégal qui cherche à améliorer la mobilité urbaine et interurbaine d’où l’identification de ce secteur dans l’intervention de la DER/FJ.
- Tics, Innovation sont des domaines d’intervention de la DER/FJ pour faire du Sénégal avec les acquis en matière d’innovation et de télécommunications un hub de l’économie innovante en Afrique.
- Autres secteurs visitez la page dédiée au secteurs prioritaires de la DER/FJ.
Le Programme d’urgence de développement communautaire vise à contribuer à l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques. Ainsi, la mise en œuvre de ce programme sur la base des orientations du Président de la République, Macky Sall a permis d’améliorer de manière significative les conditions de vie des populations.
En guise de rappel, son Excellence, le Chef de l’Etat, Macky Sall avait théorisé et fait adhérer la majorité des Sénégalais au concept voulant qu’il faut un nouvel ordre de priorités pour que les plus vulnérables d’entre nous bénéficient d’investissements conséquents pour aspirer à un mieux-être, mais aussi bénéficier de conditions favorables pour un épanouissement économique et social.
Le Président avait doté en 2015, le PUDC, d’un budget de 123 milliards pour la réalisation d’infrastructures en milieu rural, pour amélioration de l’accès à l’eau, à l’électricité, au désenclavement, à l’électrification, au désenclavement, à l’allègement des travaux des femmes en milieu rural et à l’accompagnement des organisations communautaires de base. Beaucoup de réalisations ont été faites en milieu rural.
La finalisation, en fin Mars 2021 de l’électrification de près de 300 villages permettra de garantir l’accès à l’électricité à 171.000 personnes. S’agissant du désenclavement, la réalisation et l’ouverture à la circulation de 700 km de pistes a permis le désenclavement de 645 villages ; avec comme effet immédiat l’amélioration de la mobilité de près de 357.748 personnes. Pour ce qui concerne le volet équipement, pour booster l’entrepreneuriat rural et alléger les travaux domestiques des femmes, le PUDC a distribué près de 5.000 équipements post-récolte au profit de 1.410 comités de gestion regroupant des centaines de groupement de promotion féminine répertoriés dans 10 régions du Sénégal. Pour l’hydraulique rural, les objectifs initiaux de la première phase par rapport à la réalisation de forages et de châteaux d’eau ont été atteints. Cela a permis de garantir l’accès à l’eau potable à près de 426.564 personnes dans 1.491 villages.
Deuxième phase du PUDC
La deuxième phase du Pudc a été lancée, en 2018, à Bignona par le Président de la République pour un budget de 300 milliards de FCfa. Le financement est acquis à hauteur de 105 milliards de FCfa grâce aux concours de la Banque islamique de développement, de la Banque africaine de développement et du Fond saoudien de développement : trois (03) projets financés par des partenaires techniques et financiers qui ont des procédures différentes pour la réalisation de 700 Km de pistes rurales dans les régions de Thiès, Louga, Fatick, Kaolack, Matam, Saint-Louis, Kolda et Sédhiou ; l’électrification de 271 villages dans les mêmes régions en plus de Kédougou et Tambacounda ; l’amélioration continue de l’accès à l’eau par la construction de 115 forages et 79 châteaux d’eau dans les régions de Thiès, Louga, Fatick, Kaolack, Matam, Saint-Louis, Kolda , Sédhiou, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou ; la distribution de 789 équipements au profit des femmes en milieu rural.
Objectifs de la deuxième phase du PUDC
- Construction/ Réhabilitation de 300 forages, ouvrages de stockages et de fourniture
- Construction/ Réhabilitation de 3050 km de pistes
- Electrification de 2000 villages
- Construction de 10 centres de collecte du lait et de 80 plateformes de prestation
- Equipement de 300 postes de Santé
- Aménagement de 147 périmètres à vocation agricole
Le délais d’exécution de ces programmes est de 48 mois (4ans) pour un budget de 300.462.413.511 FCFA.