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Au terme des sept premiers mois de 2020, l’exécution budgétaire s’est traduite par une évolution modérée des ressources, associée à une exécution soutenue des dépenses publiques. En effet, les ressources mobilisées, à fin juillet 2020, sont évaluées à 1533,2 milliards, soit une hausse de 3%, en glissement annuel annonce la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Quant aux dépenses, elles se sont établies à 2568,9 milliards, à fin juillet 2020, contre 2098 milliards un an auparavant, soit une hausse de 22,5%. En conséquence, le solde budgétaire est estimé en déficit de 1035,6 milliards, à fin juillet 2020, contre un déficit de 609,2 milliards à la même période en 2019
A fin juillet 2020, les ressources (1533,2 milliards) sont constituées de recettes budgétaires (1377 milliards), de dons (136,1 milliards) et de recettes exceptionnelles (20,2 milliards). En glissement annuel, les ressources ont progressé de 44,4 milliards, à la faveur des dons. Ces derniers sont estimés, globalement, en hausse de 69,5% par rapport à la même période en 2019, pour se situer à 136,1 milliards, en liaison avec la progression de l’appui des bailleurs. Par contre, les recettes budgétaires se sont contractées de 2,2%, à fin juillet 2020, par rapport à la même période en 2019. Cette baisse est imputable principalement à sa composante fiscale (1289,6 milliards) qui a baissé de 2,6%. Le repli des recouvrements des recettes fiscales est induit par la baisse de l’impôt sur les revenus, l’IRVM/IRC, la TVA intérieure pétrole, les taxes spécifiques et les droits de timbre qui se sont contractés respectivement de 12,1 milliards, 2,6 milliards, 4,4 milliards, 10,9 milliards et 5 milliards pour s’établir à 218,9 milliards, 29,6 milliards, 6,2 milliards, 104,5 milliards et 8,9 milliards à fin juillet 2020. De même, les droits et taxes mobilisés par la Douane, notamment, la TVA import (228,9 milliards) et les droits de porte (147,3 milliards) se sont contractés respectivement de 10,4% et 13,3%. En revanche, l’impôt sur les sociétés (202,1 milliards), la TVA intérieure (hors pétrole) (195,2 milliards) et le FSIPP (24,2 milliards) ont atténué cette tendance baissière avec des hausses respectives de 6,5 milliards (+ 3,3%), 39,7 milliards (+25,5%) et 14 milliards (+137,7%).
Exécution soutenue des dépenses publiques à fin juillet 2020
Concernant les dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 2568,9 milliards à fin juillet 2020 contre un montant de 2098 milliards un an auparavant, soit une hausse de 471,9 milliards (+22,4%). Cette situation reflète les hausses combinées des dépenses courantes et d’investissement qui se sont confortées respectivement de 25,7% et 16,8%. Les dépenses courantes sont évaluées à 1665,6 milliards contre 1325 milliards à la même période en 2019. Cette hausse est soutenue par la masse salariale (478,7 milliards) et les transferts et subventions (781 milliards) qui ont progressé respectivement de 17% et 86,7%. Toutefois, cette orientation est atténuée par la réduction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 5,7 milliards pour s’établir à 197,5 milliards. Pour ce qui est des dépenses d’investissement, elles sont estimées à 903,2 milliards, en hausse de 16,8%, à la faveur des investissements sur ressources intérieures (521,5 milliards) et sur ressources extérieures (381,8 milliards).
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