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La gestion budgétaire à fin juillet 2019 est caractérisée par une mobilisation satisfaisante des recettes et une exécution soutenue des dépenses. L’annonce est de la Direction Générale de la Planification et des Politiques Economiques (DPPE).
En effet, les ressources sont mobilisées à hauteur de 1488,8 milliards, progressant de 15,1% en glissement annuel tandis que les dépenses publiques se sont confortées de 19,7% pour s’établir à 2098,0 milliards.
Hausse des ressources budgétaires à fin juillet 2019
Les ressources sont estimées à 1488,8 milliards, essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 1408,5 milliards et des dons pour 80,3 milliards. En glissement annuel, la hausse des ressources est principalement attribuable à la composante budgétaire (+17,7%).
En particulier, les recettes fiscales se sont établies à 1327,3 milliards à fin juillet 2019 contre 1125,4 milliards un an auparavant, soit une progression de 17,9%. Celle ci résulte principalement des bonnes performances des recouvrements de droits et taxes au cordon douanier (+23,8%), de l’impôt sur le revenu (+13,7%) et de la taxe spécifique pétrole (+65,9%), à respectivement 445,7 milliards, 231,0 milliards et 79,1 milliards. Le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 43,7 milliards a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires.
A l’inverse, les droits d’enregistrement (28,6 milliards) se sont amoindris de 8% à fin juillet 2019. Concernant les recettes non fiscales, les revenus des domaines se sont repliés de 7,2 milliards (-37,0%) sur la période. Ce recul a, toutefois, été atténué par la bonne tenue des produits financiers (+13,9%) qui sont évalués à 44,3 milliards.
Exécution soutenue des dépenses publiques à fin juillet 2019
S’agissant des dépenses budgétaires, elles sont estimées à 2098,0 milliards à fin juillet 2019 contre 1753,2 milliards un an auparavant, soit un accroissement de 344,9 milliards (+19,7%). Cette évolution est, à la fois, attribuable aux dépenses courantes (+23,2%) et aux investissements (+14%). La hausse des dépenses courantes est principalement liée aux charges d’intérêts sur la dette publique (209,3 milliards), à la masse salariale (421,1 milliards) et aux charges de fonctionnement (694,6 milliards) qui se sont respectivement consolidées de 32,5%, 6,3% et 33,3%.
Pour sa part, l’accroissement des dépenses de fonctionnement traduit les effets conjugués des transferts (+ 63,5%) et des subventions (+18,8%). Concernant les dépenses en capital, elles sont évaluées à 773,0 milliards à fin juillet 2019 contre 677,9 un an auparavant, soit une hausse de 14,0%, notamment, tirée par les investissements sur ressources extérieures (+32,5%) et intérieures (+2,1%) qui sont respectivement chiffrés à 353,0 milliards et 420,0 milliards.
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