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La 6è édition de la Journée nationale de l’élevage sera célébrée le 28 novembre 2019, à partir de 9H30, à Kaël, dans le département de Mbacké, région de Diourbel sous la Présidence de Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
Instituée par décret n° 2014-164 du 17 février 2014, la Journée nationale de l’Elevage est un moment fort pour réfléchir sur les opportunités et contraintes du secteur et trouver les meilleures stratégies afin de doper la productivité, l’employabilité et la compétitivité de l’élevage, au bénéfice des pasteurs et des agropasteurs. Cette année, le thème retenu est : « Promotion des cultures fourragères et amélioration génétique, créneaux porteurs pour l’emploi des jeunes et des femmes. »
En effet, la satisfaction des besoins en protéines animales de la population sénégalaise, en pleine croissance, dans un contexte d’urbanisation galopante et de péjoration du climat, passe par l’augmentation de la production de viande et de lait. C’est aussi la vision généreuse du Président Macky SALL, pour bâtir un élevage productif, performant et compétitif.
En outre, l’élevage a montré ses grandes potentialités de création de richesses et d’emplois. Mieux, la marge de progression des productions animales est énorme. De nombreuses niches d’opportunités restent à explorer pour créer davantage de revenus, notamment au profit des femmes et des jeunes. En somme, il faut faire de notre élevage la mamelle nourricière du PSE et donc la rampe de lancement d’un décollage économique réussi.
Le défi de l’amélioration génétique relevé
Pour réduire la facture laitière et augmenter la production de viande, d’importantes mesures sont prises à travers l’amélioration génétique (insémination artificielle, croisement naturel et importation de races bovines exotiques à fort potentiel laitier. Rien qu’entre 2017 et 2018, environ 2400 génisses gestantes ont été importées dans le cadre d’un partenariat entre l’Association nationale pour l’intensification de la production laitière (ANIPL) et le ministère de l’Elevage. Les génisses ont été subventionnées par l’Etat à hauteur de 44 % du coût total des importations. Pour rendre les produits laitiers locaux plus compétitifs, le lait pasteurisé élaboré à partir du lait cru, a été exonéré de taxe.
La promotion des cultures fourragères, une priorité
Il s’agit de familiariser les éleveurs avec les cultures fourragères, de créer un réseau de multiplicateurs de semences fourragères et d’inciter le privé à s’investir dans la filière pour une pérennisation des actions. Entre autres spéculations, Il est prévu de vulgariser le néma ou maralfalfa. Le néma est une espèce qui peut produire 20 à 40 tonnes de fourrage à l’hectare et permet plusieurs récoltes par an. La seule contrainte, c’est qu’il faut de l’eau.
Parallèlement, les opérations de constitution de réserves fourragères se poursuivent à travers la préservation des pâturages, la fauche du fourrage naturel et la valorisation des sous-produits agricoles. Les opérations de culture et de constitution de réserves fourragères sont régulièrement synchronisées avec la lutte contre les feux de brousse, la réalisation de pare-feu et les mises en défens.
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