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Ce jeudi 08 mars 2021, un mois après l’inculpation et la mise sous contrôle judiciaire de Ousmane SONKO, député et président du parti Pastef accusé de viol, de détournement de mineur et de menace de mort, le Gouvernement du Sénégal a fait face à la presse, pour revenir sur les événements dramatiques dits des émeutes de mars pour donner sa position. Et surtout mettre Ousmane SONKO devant ses responsabilités. C’était à l’occasion de la traditionnelle rencontre « Le Gouvernement face à la Presse ». Le Gouvernement s’est officiellement prononcé sur ces émeutes à travers le ministre des Forces Armées, Me Sidiki KABA et en présence du ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Porte-parole du Gouvernement Oumar GUEYE et de Abdou Latif COULIBALY, ministre Secrétaire général du Gouvernement.
Ainsi, un document de 24 pages intitulé « Mémorandum du Gouvernement sur les événements de Février-Mars 2021 », retrace les faits et les déclarations de Ousmane SONKO, les 3, 5, 6, 7 et 25 Février, et le 2 Mars 2021. D’abord, selon le document, Ousmane SONKO a cherché à nier avant de reconnaître s’être rendu plusieurs fois à l’Institut Sweet Beauté. A partir de ce moment, le leader de Pastef a voulu coûte que coûte transférer cette affaire privée sur le terrain politique, accusant le Président de la République d’être l’auteur d’un sordide complot. Il a également jeté le discrédit sur la Justice et affiché clairement sa volonté de dénaturer le fond d’une affaire privée, avant d’appeler au soulèvement, à la révolte et à se battre au prix de la vie.
Selon le Mémorandum du Gouvernement, Ousmane SONKO a « réitéré ses appels à la résistance, félicité les jeunes qui s’étaient érigés en bouclier et avaient fait face aux forces de l’ordre lors des émeutes du 08 février 2021 et appelé ses militants et sympathisants à ‘’rester mobilisés’’ et à ‘’se tenir prêts ‘’ pour le ‘’mortal kombat’’ ».
Les conséquences de ces émeutes sont énormes aussi bien au plan humain que matériel (Cf tableau en annexe).
Et, malgré ce cycle de violences extraordinaire, de pillages et de saccages de biens publics et privés, aucun bien appartenant au député Ousmane SONKO, à ses partisans ou même à un membre de l’Opposition n’a été ciblé. « Plus grave, les manifestants comme orientés et téléguidés s’en sont pris à des biens appartenant à des investisseurs étrangers (AUCHAN, TOTAL, entre autres.) mais surtout à tout ce qui peut symboliser ou incarner les institutions de l’Etat (Préfectures, brigades de gendarmerie, tribunaux etc…) », poursuit le Mémorandum.
Le Gouvernement salue vivement le comportement des forces de l’ordre qui ont fait montre de tenue, de retenue, de sang-froid et de professionnalisme.
C’est pour cela, « en respect des principes sacro saints que le Gouvernement a décidé souverainement de mettre en place une Commission d’enquête libre et indépendante afin que toute la lumière soit faite sur ces malheureux événements et que surtout les responsabilités soient situées ».
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