[vc_row][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]
Le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou HOOT et le représentant résident de la Banque Africaine de Développement (BAD) ont signé ce mercredi 10 août 2022 une Convention de prêt relatif au Programme de Production alimentaire d’urgence pour un montant de 120,947 millions d’euros, soit 79,329 milliards FCFA.
Se réjouissant du partenariat solide entre le gouvernement du Sénégal et la BAD, le ministre du Plan et de la Coopération a souligné que « le but du programme est de renforcer la souveraineté alimentaire du pays par la réduction des céréales de base et de produits horticoles à vocation vivrière. Son objectif spécifique est de contribuer à la diminution, dans le court et moyen terme, de la dépendance du pays aux importations alimentaires à travers l’augmentation de la production et de la productivité des céréales de base (riz, maïs, mil) et des produits horticoles ».
« Ce programme qui sera mis en œuvre sous forme d’appui budgétaire se décline en trois composantes à savoir l’amélioration de l’accès aux semences certifiées et l’appuis conseil ; l’accès aux engrais pour les exploitants agricoles ; et il permet d’améliorer la gouvernance et la mise en œuvre des politiques publiques dans le secteurs agricoles », a expliqué le ministre.
Selon le représentant-résident de la Banque africaine de développement, le Programme de production alimentaire d’urgence, d’appui budgétaire sectoriel est le premier approuvé le 8 juillet 2022 de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence. Il s’inscrit dans le cadre de la réponse de la Bad pour appuyer les pays membres régionaux face à la nouvelle crise engendrée par la guerre en Ukraine.
Ainsi, le programme permettra d’améliorer les productions dès 2022-2023 à travers l’acquisition de 118 000 tonnes d’engrais supplémentaires, de 7000 tonnes de semences de qualité de céréales au profit des producteurs et productrices, 3000 tonnes de semences de niébé et 15 000 tonnes de semences de pomme de terre.
Les principaux résultats et effets du programme attendu portent sur la production de 600 000 tonnes de céréales (mais, riz, blé), 120 000 tonnes de niébé et 150 000 tonnes de pomme de terre. Selon le représentant de la BAD, « L’intervention permettra environ 850.000 ménages dont 20% dirigés par des femmes d’avoir un accès sécurisé à des semences et intrants de quantité suffisante ». Sur ce, les différentes réalisations auront un effet positif sur le revenu des ménages ainsi que la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays », affirme Mohamed Chérif.
@BIG
[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_widget_sidebar sidebar_id= »page-sidebar »][/vc_column][/vc_row]